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Joséphine P. ou la vie d'une autre

Joséphine P. ou la vie d'une autre
26 juin 2007

Avoir...

Joséphine P. se réveilla.

La nuit été tombée sur la plage.

Les étoiles dansaient dans le ciel.

L'Homme étaient là, il la regardait dormir.

Mal à l'aise, elle se redressa soudainement.

Déchirure au milieu de la poitrine, il avait disparu en même temps qu'elle avaient bougée.

Un rève, une chimère, un mirage...

Elle rassemble ses affaires pleines de sable.

Elle se dirige vers l'eau.

Voudrais avoir l'audace de s'y noyer...

Elle n'en fait rien, se détourne, et se dirige vers les dunes.

La route crisse sous ses pas.

Elle rentre dans la maison.

Elle rentre dans sa chambre.

Elle rentre sous les draps.

Elle retourne dans son sombre songe solitaire.

Seule comme toujours, elle tombe dans une poche de sommeille, si rassurante.

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14 juin 2007

La mer...

Joséphine P est moche.

Joséphine P se trouve moche.

Le soleil fait devenir marron sa peau, et jaune ses yeux...

Elle marche dans la vie, elle ne sait pas pourquoi, elle est un peu perdue...

Un homme se tient droit sous un arbre vert.

Il ne la regarde pas. Il attend quelque chose d'autre, quelque chose qui ne vient pas.

Elle en crève, et elle marche.

Elle va vers la mer bleue comme les yeux de l'homme qui ne l'ont pas vu...

Elle s'asseoit sur le sable, brulant sous elle...

Ses fesses posées sur une serviette bleu, elle ouvre le livre de sa vie...

Joséphine P rêve, c'est une rêveuse anéantie par l'espoir qui à trop longtemps sut l'habiter...

Elle lit, elle s'endort sous le grand chapeau de paille, jaune, qui lui coiffe la tête...

pourquoi ne lui a t il pas répondu?

Il ne l'aime pas!

Elle le savait, mais elle c'est livré à lui, pour croire que le bonheur lui aurait apartenu l'éternité entière, s'il vait répondu...

21 avril 2007

Vie d'ennui colorée...

Joséphine P. habitait Rue du Tertre Belhaut, chez sa grand mère.

Elle n'était pas heureuse, elle s'ennuyait.

De la fenêtre de sa chambre, au deuxième étage de la maison, elle regardait sa vie partir avec le train; rouge.

Elle s'ennuyait au fond de cette ville de vieux.

Elle s'y ennuirait pour toujours selon elle.

Prenant à deux mains le courage qu'il lui reste, elle se lève, ses fesses quittent la chaise rouge, qui les retenait.

Mouvement circulaire de droite à gauche, quand elle se déplace jusqu'au seuil.

Mouvement circulaire, losqu'elle descend les marches de l'escalier en moquette verte.

Blancheur d'une main sur la poignée dorée de la porte du vestibule.

Blancheur de son teint sous le soleil, brillante bulle.

Ses jambes dansent sous la jupe raide qui lui enserre la taille.

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